Journal de bord – Crète

Jour 0 :

Ayant réservé un vol très matinal (qui plus est a été avancé d’une grosse demi-heure), nous n’avons d’autre choix que de dormir à l’aéroport (pas de blablacar proposé) – expérience particulière (mais nous n’étions pas les seuls), peu rassurante (malgré la présence de la sécurité ferroviaire car quelques sans abri et personnes louches qui tournaient) et surtout peu reposante.

Jour 1 :

Embarquement rapide à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Malheureusement, nous sommes bloqués au sol en attendant d’être ravitaillés en carburant ! Nous partons finalement avec une heure de retard sur l’horaire modifié (et vingt minutes sur l’horaire initial) – à ne rien n’y comprendre ! Durant le vol, le retard est presque rattrapé.

Arrivés en Crète, nous patientons pour récupérer nos bagages cabines que la compagnie Easyjet nous a obligés à mettre en soute, par manque de place.

Puis nous retrouvons à la sortie du petit aéroport d’Héraklion, l’agent de la société d’Europeo car. Paiement (cash et espèces acceptés) et remise des clés rapide.

Cap sur le Sud de la Crėte et la plaine de la Messara, après un arrêt à la première station service sur la route (malheureusement pour nous, une station Elf, plus chère que celle en face, Shell).

Nous commençons notre visite de l’île par Gortyne, et les églises d’Agii Deka (250 ans après JC), qui renferme les tombes de 10 saints et d’Ayioi Deka (12ème après JC), très belle d’extérieur (grise). Et poursuivons ensuite par le site archéologique de Gortyne, composé de 2 parties : au nord de la route le site payant (6€, 8h-20h) qui renferme l’église byzantine Agios Titos, et l’Odéon avec les lois de Gortyne, tablettes gravées du 6ėme siècle avant JC, véritable ancêtre de la loi, au sud de la route, des vestiges sauvages : le temple d’Apollon, un théâtre… valent le détour. 

Pour accéder à cette seconde partie, prenez le chemin face au site payant et tournez à gauche sur la piste, vous arriverez ainsi devant les monuments grillagés (accessibles par des fentes). Avant de repartir, nous revenons sur nos pas, franchissons le pont (rivière à sec), et grimpons en direction de l’Acropole, au milieu du champ d’oliviers grillagé. Belle pause photos sur l’ensemble du site derrière le théâtre.

Après quelques emplettes au Lidl du coin, nous pique-niquons sur l’aire aménagée avec vue sur le monastère Odigistrias. Et empruntons le sentier qui mène vers Kali Limenes ; nombreux cailloux, rouler doucement est impératif. Par prudence, nous stationnons à la bifurcation (environ 3,5kms après le parking du monastère) et continuons à pied. En 50 minutes, nous rejoignons à pied la plage des gorges d’Agiofarango en longeant le lit de la rivière asséchée et bordée de lauriers roses, au bruit des cloches et des bêlements des chèvres et moutons : un paysage impressionnant. Malheureusement, beaucoup de vent à l’arrivée sur la plage, donc nous ne tremperons que les pieds dans la mer ! Ne pas y aller pas trop tard car compte tenu de la hauteur des falaises, le soleil se couche assez tôt (dès 17h30 sur la première moitié de la plage)

En remontant, nous nous arrêtons au monastère Odigistrias (9h-20h), que nous visitons au son de la messe. Petit musée présentant l’ancien artisanat local (avec métier à tisser, pressoir…). Du haut de la tour fortifiée, belle vue sur le site. 

Et dans la seconde église sur le haut de la colline, belle fresque au plafond.

En repartant, nous traversons des champs d’aloe vera. Après avoir déposé nos bagages à notre premier Airbnb à Kokkinos Pirgos, station balnéaire sans charme, nous partons dîner chez Enplo : salade grecque et kebab avec vue sur le port très venté. Assiette avec morceaux de pastèque, melon vert et cerises accompagnée de raki offerts.

Jour 2 :

Après une nuit récupératrice, nous partons déambuler, en passant en voiture par Timpaki (plusieurs supermarchés) où c’est l’effervescence en ce jour de marché, dans le petit village de Vorri, dont les encadrements gravés des portes (dont certains datent de 1880 d’après les inscriptions et les informations données par les villageois) font la renommée. Tranquille et charmant !

Puis, nous grimpons découvrir le site archéologique de Phaistos (8€, 8h-20h, quelques panneaux explicatifs en anglais ; malheureusement la partie basse – temple archaïque,  bassin lustral, crypte…- n’est plus visitable), sous un soleil de plomb, heureusement venté. L’ancien palais minoen est détruit (séismes puis délaissé au cours du temps, notamment au profit de Gortyne) mais les ruines permettent néanmoins de se rendre compte de l’importance du lieu 2000 ans avant JC (imposants escaliers et cour principale de plus de 40 mėtres de long). L’emblème de l’île, le disque aux 241 signes indéchiffrables, a été découvert sur le site à la fin du 19ème siècle. Le site domine toute la plaine de Messara jusqu’au mont Psiloritis : vues à 360 degrés ! Petite église en repartant à la sortie du parking.

En chemin pour Kamilari, nous loupons la tombe de Tholos (pas vu de panneau indicateur).

Petit arrêt au village, sans grand intérêt, car n’ayant pas trouvé la taverne Mylonas, nous n’avons pas pu admirer la vue panoramique 🙁 Heureusement, Katerina a su nous remonter le moral avec son magasin Arodamos, en nous faisant goûter des rakis aromatisés et des confitures maison (citron et orange), vendues à prix d’or (12€ le pot).

Pause déjeuner dans la station balnéaire de Kalamaki où nous mangeons un pita gyros (3€) sur le front de mer en regardant la mer quasi déchaînée.

Nous reprenons ensuite la voiture et à travers champs rejoignons Matala en passant par Pitsidia. Garez vous à l’entrée de la ville le long de l’hôtel Fragistos (parking gratuit – sinon parking de la plage à 2€ et celui de la plage rouge 4€). Par ce dernier, nous escaladons les falaises et rejoignons en 30 minutes la Red beach ; belle plage de sable ocre, d’où vient son nom, et vagues moins violentes qu’à Matala car coupées par la pointe ; parasols gratuits.

Après une belle pause baignade, nous rejoignons la ville par un autre sentier (3 chemins possibles, mais pas accessibles avec des enfants, ni si vous avez le vertige ou les genoux fragiles) et traversons Matala en admirant les dessins sur le sol – le passé hippie n’est pas loin – des petites ruelles commerçantes. Malheureusement, les grottes – cavités datant de la préhistoire ayant servi tour à tour de cimetière romain puis de résidence aux hippies dans les années 70 – ne sont plus visitables à notre arrivée (2€, 10h-19h).

Pause café glacé enchaînée avec un dîner typique grec sur la place du village de Sivas : moussaka aux légumes (carottes, pommes de terre, aubergines et courgettes) et agneau cuit au four (plusieurs heures d’après la patronne aux petits soins pour nous) avec purée puis morceaux de pastèque, flan aux raisins et rakis (offerts) chez Sactouris. Chou blanc à l’atelier de céramique du village où malgré de très beaux produits nous n’avons rien acheté ; le gérant étant absent (mais porte ouverte et clés dessus).

En rentrant, attention aux trous car l’état des routes, et même des principales,est assez laborieux, et ces dernières sont mal éclairées (ou pas du tout).

Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de nous arrêter voir les fresques du monastère de Kalyviani.

Pour bien profiter de la région, il conviendrait, surtout pour les passionnés de randonnées, d’y séjourner 2 jours de plus : le premier pour explorer la ville de Zaros et ses boutiques ateliers (Motos et Antonis-Stefanakis recommandés par les guides), le lac de Votomou, le monastère de Vrondissi et l’église d’Agios Fanourios et le second pour faire l’ascension du Psiloritis (2456 mètres).

Et pour dormir, nous vous recommandons Sivas pour son charme de petit village et sa place principale animée.

Jour 3 :

Aujourd’hui, nous partons explorer la côte sud-ouest de la Crète. En empruntant un chemin côtier caillouteux depuis Kokkinos Pirgos longeant la mer et des serres abandonnées, nous rejoignons en voiture, la station balnéaire d’Agia Galini. Petit tour rapide en voiture.

Nombreuses pauses photos le long de l’A97 pour admirer les sommets qui nous entourent et les paysages à perte de vue, quelque peu gâchés par les éoliennes et champs de panneaux solaires. A Kissou Kampos, nous bifurquons vers Kissos, pour visiter ses églises. Très belles fresques à l’église Saint Ioannis John qui date du 13ème siècle et où nous trouvons les clés sur la porte. Malheureusement portes closes aux deux autres : de Jésus-Christ (dans le village) et Agio Pneuma (au dessus du village, et indiquée par des panneaux).

Puis compte tenu de l’état des chemins, nous revenons sur nos pas et rejoignons Spili. Un peu plus de monde que sur les sites et routes précédents, pour voir les fontaines en forme de têtes de lion d’où jaillit l’eau de source, mais pas dans les ruelles adjacentes. Pas d’arrêt au musée des arts populaires. Mais au monastère, les popes nous invitent à découvrir le lieu.

Après cette pause spirituelle, cap sur Preveli via les chemins secondaires qui offrent des vues sublimes sur tout le massif mais aussi quelques frayeurs, notamment lorsque nous avons croisé le vendeur ambulant de fruits et légumes dans les ruelles étroites et en pente de Mournes :S

Pour nous remettre de nos émotions et nous dégourdir les chevilles (fatiguées de freiner et rétrograder), nous faisons une pause sur la plage (quasi déserte) de sable noir de Gialopotama, à proximité d’Agia Fotini. Pas de réelle baignade, compte tenu de la hauteur des vagues et des courants.

En poursuivant le chemin, nous arrivons devant la taverne Preveli et y gardons notre voiture (parking gratuit et ombragé ; contrairement à celui de l’autre côté de la palmeraie facilement accessible depuis la route principale – 2€, 10h-18h). En moins de 10 minutes, nous rejoignons la plage de Preveli, aussi appelée Palm Beach, et nous posons sous les cyprès pour déjeuner. Rassasiés, nous partons explorer les bords de la rivière Megalopotamos, bordée de palmiers et lauriers roses, et coulant entre les falaises. Sublimes reflets verts. A faire malgré le nombre de touristes prenant des selfies, qui dénaturent le site. Au bout du sentier, nous traversons à gué et revenons via l’autre rive ; seuls… à l’exception de quelques moutons (et peut-être quelques serpents) ! En arrivant sur la plage, nous découvrons un panneau interdisant l’accès via cette rive… cela expliquait donc les hautes herbes et palmiers laissés en travers du chemin (tombés lors de l’incendie de 2010 ?). Après une pause baignade, accompagnés de bateaux faisant la liaison avec Plakias et Agia Galini, nous reprenons notre voiture pour poursuivre l’exploration des gorges de Kourtaliotiko.

Après 6kms de piste carrossable (même en petite voiture mais poussière et chocs garantis), nous atteignons le vieux pont génois. En grimpant, nous admirons le monastère Kato Moni Preveli (ou monastère d’en bas), malheureusement non visitable et grillagé. Nous nous rattrapons en visitant le monastère Pisso Moni Preveli (ou monastère de derrière – 3€, 9h-13h30 et 15h30-18h), accompagnés de nombreux chats. Belle aile avec cheminées conservées et musée avec retables du 17ème siècle.

En redescendant, petit arrêt au monument aux morts (en mémoire des soldats et en remerciement de l’aide des moines pendant la guerre qui soignaient les blessés) et au parking payant de la plage de Preveli, qui contrairement à ce que nous pensions, n’offre pas de vue sur la palmeraie.

Et nous terminons la journée par Plakias, où nous attend notre chambre pour la nuit.

Jour 4 :

Après avoir longé la baie de Plakias, nous grimpons déambuler dans les ruelles du village de Myrthios, d’où les vues depuis les toits des terrasses sont sublimes (ainsi que depuis la taverne Plateia – mais avec des fils électriques).  

En continuant vers Kanevos, nous passons dans le canyon Kotsifou et devant l’église d’Agios Nikolaos creusée dans la roche : impressionnant ! Demi-tour au village et direction l’ouest. Un troupeau de moutons paisibles nous barre le passage : pause-photos obligatoire 😉

A Sellia, nous constatons de l’agitation et pensant qu’il s’agit du marché (information glanée auprès d’un villageois après un échange difficile en anglais), nous descendons voir ! Les tenues noires des habitants croisés nous font vite comprendre le contraire. Devant le buffet installé sur la place de l’église, nous interrogeons un local, qui nous explique qu’il s’agit d’une fête en l’honneur d’une personne décédée 10 jours auparavant (tradition grecque) et nous offre à manger. L’hospitalité des Grecs est à souligner : prêts à aider, répondre à nos questions, patients ; conduite calme…

Entre Sellia et Frangokastrello, via  Rodakino, la route en corniche est magnifique. Vues à couper le souffle, petits villages, nombreuses ruches sur les hauteurs, chèvres et moutons 🙂

A l’entrée de Frangoskastrello, nous empruntons une des premières pistes (la 3ème étant la plus carrossable) qui longe les falaises et la plage en contrebas. Nous nous garons au bout du chemin devant le château (2€, 9h-19h, non visité) et nous posons sur la plage d’Orthi Ammos (mer très calme).

En repartant de Frangokastrello, nous filons vers Chora Sfakion (en passant devant les gorges d’Imbros), sans nous arrêter pique-niquer sous les cyprès de la plage de Valatos ni à la fromagerie et à la fabrique d’huile d’olive le long de la route; erreur de programme!

En arrivant à Chora Sfakion, nous prenons un coup de chaud. Restaurants à gogo, cars, plage de galets avec transats… après seulement quelques minutes, nous préférons fuir et continuer notre route (non sans avoir craqué à la boulangerie). Nous nous arrêtons finalement à Ilingas nous poser sous les falaises pour déjeuner sur les galets à l’ombre. Malheureusement notre quiétude est vite dérangée par un groupe de jeunes Grecs très bruyants. Pas de sieste dans cette petite crique donc… Nous repartons rapidement et stationnons notre voiture quelques kilomètres plus loin, le long de la route E4 au niveau du panneau indiquant “sweet water beach”. En 30 minutes par un chemin côtier vertigineux, mais très bien aménagé, nous atteignons la plage et sa source d’eau douce. Malgré les bateaux-navettes, celle-ci n’est pas bondée ; mais peuplée de naturistes (comme souvent sur l’île) campeurs. Parasols et transats gratuits. Mer fraîche ; est-ce lié à la source d’eau douce ou à notre petite randonnée sous un soleil de plomb ?! Petits poissons colorés à nos pieds.

Puis nous poursuivons jusqu’à Aradena par la route très sinueuse (nombreux cailloux sur la route tombés de la montagne) et empruntons le pont de Vardinogiannis. Âme sensible s’abstenir… Quelle sensation étrange de franchir ce pont en bois haut de 138 mètres au dessus des gorges (sensation liée notamment au bruit métallique des vibrations du pont pendant la traversée) ! Demi tour à la fin de la route à Agios Ioannis et nous revenons, à travers la garrigue occupée par les chèvres, au hameau d’Anopolis où nous logeons ce soir. Dîner local chez Platanos – agneau grillé et courgette farcie (kolokythoanthoi ou yemista peut-être ?) puis gâteau maison accompagné de raki offerts – sur la place principale.

Amateurs de randonnées, nous vous conseillons de loger un jour de plus dans la région pour marcher dans les gorges d’Aradena ou vers le port de Loutro (également accessible en bateau).

La petite plage de sable de Damnoni coupée par un cours d’eau, près de Plakias, semble aussi valoir le coup, d’après ce que nous avons lu dans les guides et sur internet !

Jour 5 :

Cap sur le Nord. Nous reprenons la route de montagne vers Chora Sfakion, laissons derrière nous les paysages lunaires, et bifurquons vers Chania, en faisant attention aux nombreuses chèvres qui traversent la route.

Nous prenons notre petit-déjeuner au snack abandonné Armos qui offre de trės belles vues sur les îles de Gavdos et Gavdopoula et les gorges d’Imbros. La route vers le nord, au travers les montagnes de Sfakia, est à couper le souffle.

Après un petit détour par Erfi pour récupérer les clés de notre prochain logement, nous partons explorer la vallée d’Amari. Premier arrêt au monastère d’Arkadi (ou Mini Arkadiou – 3€, 9h-20h, plan explicatif remis) que nous ne visitons pas seuls ; c’est attraction de l’arrière pays de Rethymnon ! Derrière son enceinte, le site est de toute beauté : pierres de couleur rose-orangé, fleurs… on en oublierait presque le passé tragique du site (massacre de plus de 1000 Crétois assiégés par les Turcs en 1886). A faire impérativement.

Nous poursuivons, seuls, notre circuit et nous arrêtons à Thronos visiter l’église d’Agia Panagia et ses fresques mal conservées du 14ème siècle, ouverte par la vieille dame tenant le café à côté. En échange cette dernière nous invite fortement à venir consommer dans son établissement puis essaie de nous vendre ses ouvrages en crochet – kapaneli (25€); nous nous en sortons donc pour 2 cafés grecs à 5€ ! Nous pique-niquons sur les bancs à l’ombre de l’ancienne école d’agriculture de Moni Assomaton; site abandonné, étrange et plein de charme. Nous nous perdons pour rejoindre Amari et traversons les champs d’oliviers par des pistes peu recommandées (attention au bas de caisse). Arrivés au village, nous grimpons dans la tour de l’horloge du 19ème siècle; vue à 360 degrés!  

La suite du programme se gâte : à Vizari les ateliers de travail de bois d’olivier sont fermés  (dont un ayant déménagé à Adele, près de Rethymnon) et la basilique est plus qu’en ruines (non entretenue, folles herbes autour des dernières pierres restantes), et à Gerakari et à Meronas, églises non ouvertes !

Heureusement les vues sur les monts Kedros et Psiloritis (ou Ida) valent le chemin, ainsi que la beauté des villages traversés! Orangers, citronniers, mûriers, figuiers et oliviers nous accompagnent tout le long du chemin ; quel plaisir pour l’odorat. Et en sus, nous étions surveillés sur notre fin de parcours par quelques rapaces.

Beaucoup de kilomètres parcourus ce jour, alors nous passons la soirée à nous prélasser autour de la piscine de notre résidence, et cela fait du bien !

Petite erreur de programme : il aurait été plus logique de poursuivre la visite de l’île par Chania et découvrir Rethymnon et sa région en revenant sur Heraklion.

Nous avons également délibérément choisi de ne pas visiter la cité antique d’Eleftherna et le village de poteries de Margarites, ni de pousser sur la route du Psiloritis et n’avons pas eu le temps d’aller visiter la nécropole d’Armeni (qui ferme à 15h).

Jour 6 :

Après une grasse matinée et un petit-déjeuner au bord de la piscine, nous partons visiter Rethymnon. Nous nous garons le long de la grande plage de la ville (16kms) – stationnement gratuit ; tout comme les nombreuses places au pied de la muraille (évitez le port payant). Un petit tour au cabanon qui fait office de tourisme pour récupérer un plan et quelques informations ; le centre principal au bout de la plage étant en travaux, et nous commençons la découverte de la ville. Un petit tour du port vénitien, en admirant le phare, et en refusant les avances des restaurateurs puis nous grimpons visiter la forteresse vénitienne (4€, 8h-20h30, plan explicatif remis). Points de vue sur la ville et sur la mer depuis la muraille, et notamment depuis les bastions ; et les explications sur l’organisation de la citadelle au 16ème siècle sont intéressantes.

A travers les ruelles ultra commerçantes, nous rejoignons la fontaine de Rimondi (reconnaissable par ses 3 têtes de lion au milieu de colonnes corinthiennes), puis la mosquée Nerantzes (dont le haut minaret permet de se repérer), malheureusement non visitable et nous arrêtons au 30 rue Vernadou, dans l’atelier fabrication de pâtes et pâtisseries d’un vieux couple. Nous repartons avec 2 barquettes de kadaifi (4€ – vente légèrement forcée car nous ne voulions qu’une seule barquette mais madame avait d’ores et déjà emballé les 2 en nous expliquant que ca permet d’avoir un mix) et partons voir la loggia vénitienne qui abrite désormais la boutique du musée. Nous terminons la visite de la ville par la Grande porte, seul vestige restant de l’enceinte du 16ème siecle.

Quelques courses au Lidl du coin (avantage des grandes villes!) et nous mettons le cap sur l’intérieur des terres pour éviter la chaleur et la foule.

Nous optons pour un pique-nique sur les transats (gratuits et ombragés) du lac de Kournas – le seul de l’île. Après une pause baignade – eau chaude et peu profonde ; mais faire attention aux hameçons dans le sable du lac car nombreux appâts trouvés – au milieu de multiples petits poissons, et quelques interrogations, nous faisons finalement une croix sur le tour du lac en pédalo (10€ pour une 1h au premier stand, 5€ au deuxième!), qui permet, a priori, de voir plusieurs espèces de tortues (non vues par les touristes allemands que nous avons interrogé). 

Nous poursuivons la route vers le village de Kournas, qui offre de beaux panoramas sur le lac (et la décharge sauvage) et achetons quelques souvenirs à la fabrique de céramiques Terra Cotta (où Constantino l’artisan très commerçant nous raconte son histoire en français et sa passion pour la France – 43 visites à son actif). Nous n’avons pas vu de dentellières en action comme spécifié dans les guides, mais avons entendu (et vu) le fermier vendant fruits et légumes (moins impressionnant que celui vendant des meubles) traverser le village.

A Vrysses, nous dégustons un yaourt au miel chez Progoulis. Et à Vamos, nous ne trouvons malheureusement pas la taverne To Mirovolo, installée dans une ancienne fabrique de bière.

Avant de contourner Chania et de rejoindre notre prochain logement à Agia Marina, nous faisons une pause baignade dans la “crique” d’Ombosgialos (attentention descente difficile à la mer (pas d’échelle) et présence d’oursins).

N.B : du 1er au 7 juillet 2018 : festival de gastronomie crétoise avec danses et concerts au parc municipal de la ville de Rethymnon (programme disponible à l’office de tourisme et sur www.crete.decouverte.free.fr)

Jour 7 :

Nous grimpons dans les montagnes via Platanias, Fournes, Meskla (églises de la Panagia et Saint-Sauveur fermées et église Metamorfosis Sotiros – fresques – zappée), Zourva, Therissos – village connu pour son insurrection contre le gouvernement. Vues à couper le souffle sur le golfe de Chania. Orangers, citronniers… le long de la route. Fruits en abondance, certains champs sont cultivés et les fruits en train d’être ramassés et d’autres laissés à l’abandon. Nous en profitons pour en prendre quelques-uns au sol, pour parfumer notre eau ; délicieux.

En redescendant vers Chania, nous admirons les gorges de Therissos et sillonnons le long de l’ancien torrent aujourd’hui asséché.

Nous bifurquons ensuite vers Malaxa, village sans grand intérêt, à l’exception du panorama qu’offre la route sur la baie de Chania et la presqu’île d’Akrotiri, 4 kms avant son entrée.

Puis, nous nous arrêtons visiter les ruines de la cité antique d’Aptera (2€, 8h-15h) sous un soleil de plomb et au bruit des avions militaires de la base voisine : théâtre , villa romaine, citernes (sublimes) … Le site, financé par l’union européenne, est en fouilles actives depuis 2002. A faire. Au bout du chemin, se trouve une belle forteresse turque (non visitable) qui offre, encore une fois, de très belles vues sur la baie de Chania à Kalyves et la presqu’île d’Akrotiri.

Pause déjeuner et baignade sur une petite crique de Kalami. Malgré qu’elle soit située le long d’une route, elle est pleine de charme. Petits galets, mer translucide, vues sur la baie de Souda et la presqu’île 😉

Puis, nous partons explorer la ville de Chania (ou la Canée). Nous nous garons à proximité de la plage Koum Kami (stationnement gratuit mais attention bondé en fin de journée car il dessert un grand nombre de bars le long de la jetée). Par le port vénitien, nous rejoignons le fort Firkas, sans oublier la mosquée de Kioutsouk Hasan en chemin (fermée à l’aller et exposition payante au retour) et les hangars à bateaux. Puis, nous nous perdons dans les ruelles de la vieille ville dans les quartiers de Topanas et Kastelli, en sillonnant entre les boutiques, les hôtels et les restaurants. Le bastion Schiavo est actuellement en travaux, la synagogue Etz Hayyim et l’église de San Rocco étaient fermées à l’heure de notre passage, la cathédrale orthodoxe grecque accueillait une messe de baptême et l’église d’Agios Nikolaos sur le point de fermer (et les photos sont interdites). En redescendant vers le port, nous passons devant les ruines de la cité de Kydonia (difficile d’imaginer ce à quoi cela ressemblait à l’époque antique).

Après un dîner rapide chez Tamam (recommandé par les guides du Routard et Lonely Planet – mais où nous n’avons pas forcément été convaincus – pains facturés indûment, kebab quelconque, et prix pour touristes mais bonne tourte courgettes/feta/pommes de terre), nous admirons le coucher de soleil sur le vieux port, qui colore les belles façades des restaurants.

Jour 8 :

Après un petit-déjeuner sur la plage d’Agia Marina, nous mettons le cap sur les pointes nord-ouest. Nous commençons par la presqu’île de Rodopos et à Kolymbari, bifurquons vers le monastère de Goria (2€, 8h-12h30 et 15h30-17h30 en été), qui surplombe la mer et offre de belles vues sur le golfe de Chania. Nous poursuivons la route à flanc de colline vers le petit village d’Afrata, isolé sur ce petit bout de terre. Paisible.

Puis, nous revenons sur nos pas et empruntons sur la presqu’île de Gramvoussa, à partir de Kalyviani, la piste pendant une petite dizaine de kilomètres (véritable autoroute… pas très agréable pour les voitures non équipées de la clim’ comme la nôtre ! Nous avons mangé de la poussière). Après nous être acquittés d’un droit d’entrée (1€ – servant au nettoyage du site) et avoir garé notre voiture au bout de la piste, nous poursuivons à pied. En 20 minutes, nous rejoignons le lagon de Balos. Malgré le monde (et ce fut encore pire en début d’après-midi avec l’arrivée des bateaux), le site est sublime ! Mer translucide… Les yeux ne savent plus où regarder !

Nous passons des heures à nous prélasser tantôt dans les eaux chaudes du lagon, tantôt dans la mer avec vue sur les îles d’Agroa et Imeri (malheureusement accessibles qu’en bateau). Attention aux coups de soleil car pas d’ombre et endroit venté.

Puis, sous le soleil, nous grimpons le mont Geroskinos pour revenir au parking.

Nous traversons la presqu’île et rejoignons Phalassarna, à travers les serres. Le site antique est fermé à notre arrivée (fermeture vers 15h) mais visible depuis la route, ainsi que le trône de Poséidon posé le long du sentier. Pause baignade sur une des nombreuses plages de Phalassarna, avec quelques vagues.

Puis, nous empruntons la route côtière vers Elos, en passant par Palatanos, Kambos… au coucher du soleil : villages à flanc de collines, falaises… sublime. Et nous terminons notre journée à Kefali, où nous logeons ce soir. Après un dîner décevant chez Lefteris cafe (moussaka et agneau), nous écoutons des chants grecs accompagnés de bouzouki (guitare grecque). Dépaysant.

Nuit agitée car les musiciens et leurs amis ayant trop bu, une bagarre sur la place du village se déclenche en pleine nuit.

Jour 9 :

Nous poursuivons l’exploration de la côte ouest par le monastère de Chryssoskalitissa (2€) sous des nuages de brume. Beaucoup trop de monde (6 cars de touristes nous accompagnant) et lieu sans véritable charme.

Puis, nous rejoignons la célèbre plage d’Elafonisi. Petite balade jusqu’à la pointe (malgré le monde sur la première partie, nous terminons seuls sur la presqu’île) et grimpons jusqu’à la petite église pour des vues à 360 degrés éblouissantes.

Langues de sable, sable rosé, mer translucide…. Le site est exceptionnel malgré l’affluence.

Nous reprenons ensuite notre voiture et rejoignons par la piste quelques kilomètres plus loin la plage de Kedrodasos (également accessible par le sentier de randonnées E4) où nous pique-niquons sous les genévriers. Pause sieste puis baignade. En fin d’après-midi, le vent se lève et le sable nous fouette le corps. Il est temps de se remettre en chemin.

Nous rejoignons ainsi Paleochora où nous attend notre prochain logement, le long de la plage de Pachy Ammos. Café frappé sur l’autre côté de la presqu’île face au petit port et à la plage d’Halikia, et rédaction de quelques cartes postales. Après une bonne pizza chez Odysseia aux sons des musiciens ambulants et rythmés par les buts de l’équipe de Belgique (face au Brésil) – pas de frontière pour la coupe du monde de football -, nous déambulons dans les rues animées de la ville et grimpons jusqu’aux ruines de la forteresse vénitienne du 13ème siècle pour admirer la ville éclairée. Petite station balnéaire pleine de charme où il est bon de se laisser vivre.

Jour 10 :

Pas de grasse matinée ce matin ! Direction Sougia, située à 12kms à vol d’oiseau mais 35 par la route, qui serpente dans la montagne (soit 1h de conduite). Au programme : une petite randonnée pour rejoindre le port antique de Lissos. Après avoir traversé d’impressionnantes gorges par le lit de la rivière (n’hésitez pas à faire quelques vocalises en grimpant, vous entendrez votre écho), nous grimpons. En haut, vue magnifique sur le site antique et la petite crique de galets. Après le village abandonné, plusieurs chemins mènent à la plage, tandis que le sentier de randonnées E4 file vers Paleochora. Quiétude dérangée par les petits bateaux déposant quelques touristes venus visiter les ruines. Après une pause baignade bien méritée (eau translucide), nous partons explorer le site antique; malheureusement l’ancien théâtre (dont nous apercevons les ruines et le sol en mosaïque depuis le chemin) n’est pas accessible (site grillagé et pas de gardien pour nous ouvrir comme noté dans les guides) ; déception car il semblait vraiment valoir le coup ! Nous revenons ensuite sur nos pas et retrouvons notre voiture stationnée au port de Sougia.

Pause déjeuner sur la grande plage de galets de Sougia. Mais malgré l’ombre du parasol, il fait trop chaud pour nous (pas de vent aujourd’hui) ; alors nous partons déguster un café glacé (pas fameux) chez Sea side Sougia, à l’ombre des pins avec vue sur la mer et les toiles de tente, entourés de baba-cools. Relaxant.

En fin d’après-midi, nous remontons dans les montagnes en direction d’Omalos où nous passerons la nuit. Champs d’éoliennes au col d’Apopigadi et vues panoramiques sur les massifs alentour.

Le plateau d’Omalos semble d’une autre époque : route macérée d’excréments et avec de nombreux trous, vieux villageois regardant passer les voitures, chèvres et moutons à gogo. Au soleil descendant, le site est sublime.

Par curiosité, nous nous rendons à l’entrée des gorges, et rien que là c’est impressionnant (ça tombe à pic) !

Pour des raisons médicales, nous ne ferons finalement pas les gorges de Samaria (car avec un TFL du genou, je ne suis pas sûre de pouvoir supporter 5-6 heures d’à-coups sur le genou) et envisageons d’autres options…. La nuit portera conseil (et espérons le, nous aidera à nous décider).

Dîner tranquille (mais pas extra) à la taverne Exari : boureki et salade grecque; fromage blanc au miel et raki offerts en dessert.

Jour 11 :

Après une nuit très fraîche (heureusement que les couvertures étaient prévues), nous prenons notre petit déjeuner à l’hôtel. Mais le calme est vite rompu… Plusieurs bus déversent leurs passagers dans les 3 tavernes de la plaine dès 8h…

Nous rejoignons Xyloskalo situé à 1 250 mètres d’altitude et garons notre voiture (attention le parking situé à l’entrée des gorges, devant le point d’information est payant – 5€ – continuez votre chemin vers le restaurant Xyloskalo et garez votre voiture sur le bas-côté), puis nous commençons, non pas la descente vers le village de Samaria et Agia Roumeli mais l’ascension du mont Gingilos (situé à 2080 mètres) ! Après 1h15 de grimpette, nous atteignons la source Linoseli (qui remplit les abreuvoirs des chèvres) et poursuivons l’ascension vers le col de Linoseli que nous rejoignons en 2 heures. En haut le vent souffle fort sur ce couloir qui relie les gorges de Samaria aux gorges de Trypiti. Nous continuons encore quelques dizaines de minutes l’ascension qui se transforme par endroits en escalade puis décidons de rebrousser chemin (comptez environ 6h pour l’aller-retour). Au sommet, vues à couper le souffle à 360 degrés et notamment sur le plateau d’Omalos et jusqu’aux éoliennes de Mousoures (Punkt Widokowy).

Randonnée en solitaires (8 randonneurs croisés contre les 2000 que nous aurions pu côtoyer dans les gorges), accompagnés par les cloches des chèvres – un peu plus craintives dans les montagnes que celles croisées sur le bas-côté des routes – avec quelques passages “compliqués” – pierres roulantes, flanc de collines ou corniches. Sublime.

Pause déjeuner sur le plateau d’Omalos au milieu des moutons (pas de jaloux, on aime varier!), puis nous reprenons le chemin de Chania où notre prochaine location nous attend. Beaucoup de virages en redescendant alors pour nous remettre de nos émotions nous faisons une petite pause café chez Tabepna (à éviter ; prix très touristiques) situé à l’entrée de Fournes.

Puis nous retournons nous prélasser sur la plage de galets de Kalami.

Et nous passons la nuit à quelques kilomètres de là, à  Kokkinos dans une petite maisonnette entourée d’oliviers.

Jour 12 :

C’est parti pour l’exploration de la presqu’île d’Akrotiri, située au nord-ouest de la Canée.

Premier arrêt au parc abritant la tombe d’Elefthérios Venizélos et qui offre une vue panoramique sur la baie de la Canée.

Puis, nous nous arrêtons visiter le monastère d’Agia Triada (2.5€), qui nous rappelle fortement Moni Arkadiou : forteresse extérieure et église au centre… et avec un peu moins de touristes ! L’église est richement décorée : retable, peintures bleues… Coup de coeur assuré pour ce site. En ressortant, nous faisons quelques emplettes à la boutique du monastère et du musée (agricole et viticole), non sans avoir auparavant goûté leur production de miel et huile (mais pas de vin car il est un peu tôt! ), pour des cadeaux locaux.

Nous poursuivons notre visite de la presqu’île en mettant le cap sur le nord et nous garons devant le monastère Gouvernetou. Celui-ci étant fermé (ouvert de 9h à 12h et de 17h à 19h), nous empruntons le chemin vers la mer. Au bout d’une quinzaine de minutes, nous rejoignons une première église détruite qui sert aujourd’hui de bergerie aux chèvres puis une vingtaine de minutes plus tard les ruines du monastère Ioannou Erimiti. Décors sublimes pour ce site religieux construit au milieu de la montagne. Nous passons ensuite sous le pont et arrivons quelques minutes plus tard à une petite crique aux eaux transparentes. C’est ici que nous posons nos affaires pour notre pique-nique. Le lieu est aussi idéal pour faire du snorkeling; et même sans masque, nous apercevons poissons, crabes et oursins. Par contre, les courants ramenant les déchets, l’étroitesse de la crique (à 2 ou 3 familles/couples on se marche dessus) et l’escalade pour descendre dans l’eau font perdre un peu de charme au lieu. En remontant, nous nous arrêtons visiter le monastère Gouvernetou, à l’heure de la prière. Un religieux l’annonce en tapant sur un morceau de bois, puis lit quelques versets de la Bible dans l’église et termine sa prière  En tapant de nouveau sur la planche de bois puis sur une pièce métallique. Attention, photos interdites et se couvrir tout le corps (nous avons du mettre des foulards sur nos bras et nos jambes, malgré le port d’une robe sans manche).

En revenant sur nos pas, nous constatons la présence d’un joli monastère sur le bas côté de la route, Agia Ioanni Exehmon Satan du 16ème siècle, mais porte close (et pas d’horaire annoté).

Malheureusement, il est déjà l’heure de rejoindre Heraklion ; nous zappons donc Marathi et Stravos (dont la crique a servi de décor au film Zorba le Grec), achetons un café glacé pour le chemin et empruntons la route principale.

Attention, nombreux radars (et vitesse non précisée – nombreux panneaux de fin de zone à 60km/h mais pas souvent annonçant le début de la zone), chaussée déformée et avec des trous impressionnants (comme souvent sur les routes crétoises) et surtout n’oubliez pas que les Grecs considèrent la bande d’arrêt d’urgence comme une file et que vous devez rouler le plus à droite possible afin de laisser les autres voitures vous doubler (et ce même s’il y a une bande blanche au milieu!).  

En 2 heures environ, nous rejoignons la principale ville de l’île et nous garons sur le parking gratuit situé sous les remparts. Après une pause bien méritée dans notre petit appartement situé dans le coeur d’Héraklion, nous partons déambuler dans la ville, et notamment jusqu’au bout de la jetée (mal éclairée) du port vénitien de Koules.

Jour 13 :

Après une nuit agitée (que de bruit et quelle chaleur!), nous partons explorer le palais de Knossos (15€ ou 16€ le billet combiné avec le musée archéologique d’Héraklion, 8h-20h). Grosse déception pour ce site : beaucoup trop de monde pour apprécier les lieux (le parking étant rempli de cars), peu de panneaux explicatifs et rien de transcendant (les fresques et objets trouvés sur les lieux étant exposés au musée  archéologique d’Héraklion et les palais en partie reconstruits avec du béton)… Nous avons beaucoup plus apprécié la visite du site de Phaistos, car même très détruit, il y est plus simple de s’y projeter.

Pause déjeuner sur la place principale d’Archanes, chez To Spitiko (décevant) puis cap sur la plage d’Amnissos où nous admirons les avions atterrir (et avec en arrière-plan l’île de Dia).

En fin d’après-midi, nous revenons visiter la ville d’Héraklion. Nous commençons avec le musée archéologique ; très belle collection d’objets trouvés sur les sites crétois (et notamment le disque de Phaistos, le pendentif en forme d’abeille de Malia, le plateau de jeu et des morceaux de fresques – les dauphins du Megaron de la reine – de Knossos…). Peu de monde et c’est tant mieux !

En ressortant, nous déambulons dans les ruelles de la ville, empruntons Odos 1866 où se côtoient boutiques de souvenirs, échoppes de fruits et légumes, cordonniers…, photographions la fontaine Morosini (aux lions), la loggia vénitienne et les nombreuses églises de la ville (Agios Titos, Agios Minas, Agia Aykatarini…) et nous posons dîner chez Peskeri (excellent kreokakavos) dans un cadre huppé.
Par la rue principale (25 avgoustrou), nous rejoignons notre appartement où il est malheureusement temps de faire nos valises (retour prévu le lendemain matin).

À très vite petite île pour découvrir la côte est (et emprunter quelques portions du E4) 😉