Vacances à Ténérife – Journal de bord

Premières vacances en amoureux (après de courts séjours dans les capitales européennes), nous choisissons une destination ensoleillée et bon-marché. Aimant les randonnées mais voulant également nous détendre, nous optons pour les Canaries !  L’île de Ténérife offre paysages diversifiés, multitude de plages, mais également boîtes de nuit, restaurants de tous types, golfes… de quoi satisfaire tous les goûts et toutes les envies !

 

Jour 1 : 

Nous décollons sans encombre à 12h30 de Roissy Charles de Gaulle. Après 4h20 de vol, nous atterrissons à l’aéroport Sud de Ténérife (Reina Sofia), après avoir survolé les îles voisines. Nous ajustons nos montres à l’heure locale (une heure de moins qu’en France).

En attendant nos bagages, nous récupérons les clés de la voiture réservée sur internet au comptoir AUTOREISEN (heureusement qu’un passager a su nous communiquer cette information !). Nous payons par carte bancaire et le commercial nous indique l’emplacement du véhicule, nous remet les clés et répond à nos interrogations en anglais. Moins de 30 minutes après avoir atterri, nous avons déjà quitté l’aéroport !

15 minutes plus tard, nous arrivons à notre première location. Amélie nous y attend et nous fait découvrir le studio loué et nous explique (en français) où se situent les magasins de proximité.

Nous posons nos affaires, nous changeons et partons en direction du sud à la recherche d’une plage pour nous rafraîchir.  Nous prenons la TF-65 et arrivons à la plage de la Tejita. Nous sommes samedi soir, la plage est peuplée de locaux, un mariage y est célébré et le cadre est idyllique (sable de plage noire avec vue sur la montagne rouge (Punta roja). Nous nous baignons dans les vagues sous les avions qui décollent.

En rentrant, nous nous arrêtons au Lidl (qui ferme à 20h) puis rentrons à la location.

Jour 2 :

Nous petit-déjeunons sur la terrasse et profitons du soleil levant (à noter : le soleil se lève vers 8h et se couche vers 20h en septembre). Au programme de la journée : découverte de la côte ouest de Las Galettas à Los Gigantes.

Nous prenons la TF-652. Après un détour, sans intérêt à Amarilla Golf, nous arrivons à Las Galletas. Les locaux se baignent dans le port sur une plage de galets longeant la route. Nous faisons un tour à pied dans la ville, qui manque de charme à notre goût. Le poisson est vendu sur les étals, les Canariens qui ne sont pas à la plage discutent à l’ombre des flamboyants. Nous reprenons la route, rejoignons la TF-655 et parvenons à Los Cristianos. Hôtels clubs à gogo, embouteillages, plages artificielles surpeuplées, et restaurants atypiques. Après avoir rencontré quelques difficultés pour nous garer, nous décidons de faire un tour rapide dans la ville. Impossible de longer les plages principales sans se faire alpaguer par les restaurateurs.  Rien ne mérite le détour dans la « vieille ville ». Nous nous perdons dans les rues menant aux nombreuses résidences touristiques dans la chaleur enivrante de la ville. Nous décidons de poursuivre notre route aux fins de trouver un spot moins bling-bling pour pique-niquer. Nous prenons l’autoroute puis la TF-47 au milieu des plantations de bananes barricadées. Les locaux nous doublent malgré une vitesse avoisinant les limitations. Nous nous posons sous les flamboyants, le long de la plage de San Juan pour déjeuner. Puis, nous nous baladons sur le front de mer face à La Gomera. Nous reprenons ensuite notre route en direction de Los Gigantes. Nous parquons notre voiture au milieu des complexes touristiques et descendons au port pour admirer les falaises. Grosse déception car impossible de voir la totalité des falaises depuis le port. Nous arpentons les rues voisines en prenant un peu de hauteur. Vue sublime sur les falaises, le port et la plage volcanique en contrebas ! Un petit détour à la plage de los Gigantes aurait surement été appréciable pour les vues offertes. Nous décidons de prendre le chemin de la location, en faisant un détour par la TF-454 qui offre divers points de vue. Arrivés à Tanaimo, nous prenons la TF-82, puis l’autoroute, sur laquelle nous croisons des joggeurs, et nous offrons une baignade à la plage de la Tejita.

Jour 3 :

Nous nous réveillons tôt, avant le lever du soleil car aujourd’hui nous prévoyons la randonnée du barranco de Masca (randonnée n°24 du guide ROTHER). D’après les guides touristiques, il faut compter entre 5h45 et 6h30 pour faire la descente puis la remontée – Dénivelé de 650m.

Nous empruntons la TF-1 puis la TF-82 jusqu’à Santiago del Teide ; puis nous bifurquons par la TF-436 (attention à ne pas la louper, elle se prend en plein centre ville). La route devient sinueuse mais offre un magnifique point de vue depuis sa crête (à côté du camion bar). Nous nous garons sur le petit parking de Masca (15 places) vers 9h30 – plusieurs blogs conseillaient en effet de partir tôt pour pouvoir se garer et nous avons apprécié le conseil. Nous commençons la randonnée, doublons un groupe de randonneurs accompagnés et plongeons dans le sentier au milieu des palmiers pour commencer puis longeant le filet du ruisseau à l’ombre des parois semblant nous avaler. Nous arrivons après 2h30 de marche, sans avoir croisé d’autres randonneurs (excepté quelques employés municipaux restaurant les terrasses), à la mer. La descente ne comporte aucune difficulté physique mais nécessite adresse et surtout de bons genoux et chevilles (nous marchons pendant plus de 2h00 sur des pierres roulantes). A l’entrée de la gorge, face à la mer, nous sommes accostés par des vendeurs qui proposent des billets pour un retour en bateau par la mer à Los Gigantes. Nous pique-niquons sur les rochers, sous le soleil, face à une mer transparente. Lever les yeux vers les hautes parois est étourdissant. Après le repas, nous marchons (5 minutes) vers la plage mais nous nous refusons la baignade compte tenu de la mer houleuse. Nous rejoignons les autres randonneurs sur l’embarcadère d’où la baignade dans une mer calme et transparente est possible. Quel plaisir de se baigner dans cet endroit paradisiaque ! Mais quel dommage d’être dérangés par les bateaux d’excursion (permettant la découverte des falaises de los Gigantes, de falaises de Masca et une baignade avec masque et tuba). La nuit tombant tôt sur l’île, nous décidons d’entreprendre la remontée vers 15h00. Grave erreur de notre part !! Nous remontons en plein cagnard !! Nous croisons des hordes de randonneurs accompagnés descendant les gorges. Nous arrivons après 2h30 de remontée en bas du village de Masca, désormais assailli de touristes venus admirer la vue ; et courons « chez Arlette » prendre un verre (l’eau nous ayant manqué lors de notre remontée). Après un bref détour à la boutique touristique, également envahie de touristes en claquettes, nous regagnons le parking désormais complet. Nous rentrons tranquillement en passant par Santiago del Teide.

Le retour en bateau peut être une bonne solution car elle permet de voir les falaises de la mer mais nécessite d’être bien préparé (horaires bus ou retour en taxis).

Jour 4 :

Nous petit-déjeunons sur la terrasse et préparons l’itinéraire de la journée. Au programme : découverte de la côte est del Médano à Candelaria avant de récupérer notre seconde location.

Nous commençons par nous arrêter au château de San Miguel (que nous ne pourrons visiter – lieu de spectacles), que nous voyions depuis les fenêtres de notre studio. Puis, nous prenons la TF-82  jusqu’à Arico Viejo (après avoir loupé la TF-627 à Lomo de Arico), nous surplombons la mer et traversons les terres arides et les petits villages, la route nous offre de belles vues. Nous arrivons à Poris de Abona par la TF-625, ancien petit village de pêcheurs où nous nous baignons. De la mer, nous pouvons voir le village en premier plan, l’autoroute derrière puis un champ d’éoliennes… Quelle désolation. Nous continuons vers Punta de Abona, plus tranquille et moins construit, dans lequel nous apercevons des restes des fêtes du début de mois (fêtes en l’honneur des Saints). Nous continuons notre route vers Guimar par la TF-1 sous quelques gouttes de pluie. Nous montons voir les pyramides mais le prix exorbitant de l’entrée nous fait faire demi-tour. Après un rapide tour de la ville, nous descendons vers le port et pique-niquons sur la plage (plage de galets pas très jolie surveillée par les maîtres-baigneurs de la Croix Rouge). Après déjeuner, nous entamons la randonnée dans les champs de lave de Guimar (randonnée n°10 du guide ROTHER – durée 2h00 / aucune difficulté). Nous longeons la mer avant de nous rapprocher de la Montana Grande. Malgré le temps couvert, les couleurs (vert/bleu/marron/noir) sont très jolies. Nous reprenons la TF-1 et nous arrêtons voir la belle cathédrale de Candelaria et sa place aux 9 guerriers. Puis nous allons directement à Puerto de la Cruz pour honorer notre check-in. Nous sommes surpris par la conduite des Canariens sur l’autoroute ! Le 110km/h est difficilement atteint, l’usage des voies d’insertion est méconnu…

Jour 5 :

Nous nous levons tôt (après avoir, encore, été réveillés en pleine nuit par les coqs) car nous avons réservé le téléphérique pour le Teide. Le soleil n’est pas encore levé et nous espérons qu’il fera beau !

Nous entamons l’ascension de la TF-21 et traversons la forêt de pins dans la brume. Le temps est dégagé et nous apercevons au loin le majestueux Teide. Après les pins, nous continuons notre chemin au milieu des paysages désertiques. La route est sublime et nous avons envie de nous arrêter tous les 100 mètres pour contempler le paysage. Après 1h30 de route, nous arrivons au pied du téléphérique (et retrouvons la foule). Malgré nos billets achetés sur internet (créneau horaire d’une heure pour monter au sommet), nous faisons une demie-heure de queue. Après 6 minutes de montée venteuse en téléphérique, nous voilà en haut de la montagne à plus de 3 000m de haut. A la sortie de la cabine, le vent souffle et la fraîcheur se fait sentir (malgré nos polaires, pantalons et K-ways). Quelques touristes en petites robes ne resteront que quelques minutes en haut ! N’ayant pas pu obtenir de permis permettant l’accès au Pico del Teide (150 permis étant délivrés par jour – via internet et ces derniers étant pris plus d’un mois avant le jour J), nous devons, à notre plus grand regret, nous contenter des  sentiers n°11 et 12 (sentiers de 30 minutes environ, sans autre difficulté que la hauteur). Le sentier n°12 nous permet d’admirer la côte ouest de l’île avec juste sous nos yeux le Pico Viejo et au loin la Gomera et le sentier n°11 le versant nord de l’île ainsi que le Pico del Teide du dessous. En revenant, nous passons à proximité du sentier n°10 menant au Pico del Teide, via la baraque de contrôle des permis, la tentation est grande de grimper par-dessus les roches volcaniques pour rejoindre l’autre sentier à 2 mètres de nous, mais nous resterons prudents et sages ! Nous redescendons au parking via le téléphérique. La queue pour acheter les billets s’étend maintenant, plusieurs heures d’attente sont désormais à prévoir pour les personnes n’ayant pas acheté leur billet via internet (26 euros / personne). Nous reprenons notre voiture jusqu’au centre d’information et pique-niquons en compagnie des geckos (lézards très gourmands sans crainte). Après cela, nous entamons une marche de 2h00 autour des Roques de Garcia (randonnée n°52 du guide ROTHER faite en sens inverse) sous un soleil de plomb. La plupart des touristes admire les colonnes de lave des plates-formes aménagées en haut. Nous commençons par descendre en direction de la cathédrale (sur laquelle deux personnes font de l’escalade) et apprécions les blocs rocheux aux couleurs multiples (et notamment verts). Nous passons par la suite à proximité des champs de lave et remontons en profitant de la vue sur le Teide. Nous reprenons notre voiture puis bifurquons par la TF-38 vers le Pico Viejo au milieu des coulées de lave. Puis nous faisons demi-tour et rentrons tranquillement mais fatigués à notre studio des étoiles plein les yeux. Après dîner, nous profitons de la fraîcheur de la soirée pour déguster une glace le long de la jetée.

Jour 6 :

Nous optons pour une journée de détente aux fins de reposer les cuisses, mollets et chevilles fatigués par les excursions des derniers jours.

Après un petit-déjeuner au soleil levant sur la terrasse de la location, nous partons à la découverte de la ville de Puerto de la Cruz. Après un rapide détour par l’office de tourisme situé dans la casa de la Aduana (ancienne douane datant des années 1600), nous sillonnons les ruelles de la ville avec le plan remis par l’office (Iglesia de San Francisco, Ermita de San Juan, Iglesia de la Pena de Francia, Torreon de Ventoso, port, Castillo San Felipa – actuellement en restauration, Ermita San Telmo). Après déjeuner, déçus par les plages Jardin (plage de galets sans charme), San Telmo (actuellement en travaux) et de Martianez (longeant la route, rocheuse et réservée aux surfeurs) et n’ayant pas envie de faire trempette au Lago Martianez (entrée 5,50 euros), nous continuons notre route vers l’est et arrivons sur la plage de sable noir del Bollullo (parking 1,50 euro de 10h00 à 20h00 mais il est possible en semaine de se garer le long du chemin menant à la plage avant les plantations de bananes et de terminer les derniers mètres à pied – un chemin longeant la mer permet également de relier Puerto de la Cruz à la plage en 1h15 (randonnée n°1 du guide ROTHER). Vue d’en haut, la plage est sublime. Après la descente d’une bonne cinquantaine de marches longeant la falaise (ne manquez pas d’admirer au passage l’autel de la vierge de la mer), nous nous posons sur la plage, préservée des touristes. Les vagues sont gigantesques et rendent la nage impossible. Après nous être amusés dans les vagues, nous reprenons notre chemin vers La Orotava. Difficile de s’y garer. Après un tour dans l’église de la conception, nous admirons les maisons aux balcons en bois (casa Lercaro, casa del Turista, casa de los balcones (à l’intérieur de laquelle sont entreposés les costumes locaux des différentes îles) puis passons devant le jardin botanique (malheureusement déjà fermé), continuons notre visite avec le Liceo del Taoro d’où nous apercevons les jardins del Marquesado de la Quinta Roja et terminons par la place de la constitution et l’église de san Domingo.

Jour 7 :

Aujourd’hui, nous décidons de partir à la découverte de San Cristobal de la Laguna et de Santa Cruz de Ténérife.

Nous commençons notre journée en nous perdant dans la ville (aucun panneau n’indiquant le centre de la ville) puis optons pour un stationnement payant (pour mettre fin aux embouteillages). Grâce au plan remis par l’office de Puerto de la Cruz, nous sillonnons la ville en débutant par la place del Adelantado et l’Emita de San Miguel, puis prenons la Calle de San Augustin (à voir : casa del Montanes, casa Salazar, Iglesia et ex-convento de San Augustin) puis revenons par la Calle Obispo (Iglesia de la Concepcion, Teatro Leal, Santa Iglesia Catedral – en travaux) puis terminons, sous la pluie, par la demeure abritant l’office de tourisme (d’où partent des visites guidées en français à 13h00). Malheureusement, nous n’avons pas pu visiter d’église (soit fermée, soit payante).

Nous reprenons notre voiture en direction de Santa Cruz de Tenerife. Nous nous garons à côté de l’auditorium Adam  Martin (dont la ressemblance avec celui de Sydney est surprenante) et rejoignons le centre ville à pied en longeant l’énorme port. Nous marchons en direction du parc Garcia Sanabria pour rejoindre le restaurant conseillé par le guide, restaurant qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui. Affamés, nous traversons le parc et nous arrêtons au hasard à « La Bocca » où nous dégustons un risotto de poulpes et une salade de poulet (les plats sont assez petits et nous n’avons pas eu le droit comme les autres clients aux amuse-bouches…). Nous reprenons ensuite notre visite en passant par l’église de San Francisco, la place d’Espagne puis par l’église de Nuestra Senora de la Conception et terminons par le Castillo de San Juan (regardez également la jetée devant l’auditorium sur laquelle sont peints de célèbres visages). Nous prenons ensuite la TF- 11 et nous arrêtons sur la plage de sable blanc (en provenance directe du Sahara) de las Teresitas sous les nuages, où la baignade est agréable. En ce vendredi soir, les mères de famille s’y retrouvent pendant que leurs enfants y pratiquent différentes activités (jogging, foot, kayak…). Nous regagnons notre voiture garée au pied des vestiges de la tour ronde, et après un détour par la TF-21 jusqu’à Igueste (route permettant différents beaux points de vue), nous rentrons tranquillement à la location par la TF-5 aveuglés par le soleil couchant !

Jour 8 :

Nous partons à la découverte de la côte nord ouest. Nous empruntons la TF-5 vers Icod de los Vinos et nous arrêtons sur la route pour admirer plusieurs points de vue (signalés quelques centaines de mètres auparavant par un panneau représentant un appareil photos) ainsi que dans le village de San Juan (petite place agréable). Nous garons ensuite notre voiture à Icod de los Vinos dans une rue très pentue et commençons notre visite.  De la place de la constitution, nous admirons les demeures anciennes aux balcons en bois (certaines abritent des boutiques dans lesquelles des dégustations gratuites de vin sont possibles) puis nous dirigeons vers la place San Marcos et son église d’où nous pouvons voir le célèbre dragonnier – le plus vieux de l’île (vous pouvez également visiter le parc del Drago, dont l’entrée est payante, pour vous approcher au plus près de l’arbre millénaire). Nous faisons également un détour vers la mairie et l’église accolée aux pieds desquels une rencontre de lutte entre jeunes Canariens a lieu. Nous poursuivons notre journée en reprenant la TF-42 en direction de Garachico. Nous pique-niquons le long des piscines naturelles face au château de San Miguel, en dégustant un mojito. Après un tour infructueux à l’office de tourisme (plan vendu 2,00 euros et conseillère parlant uniquement espagnol), nous visitons le parc de la Puerta de Tierra – dernier vestige de l’ancien pont avant les éruptions volcaniques, où nous admirons des oiseaux de paradis puis continuons notre chemin par l’église de Santa Ana où est célébré un mariage et le couvent de San Francisco. Puis direction la TF-42 à la recherche d’une plage idyllique en passant par los Silos et Buenavista. L’accès à la pointe de Teno est désormais interdit suite à des éboulements. N’ayant pas trouvé notre bonheur (plages sans charme), nous rentrons vers Puerto de la Cruz par la TF-342 qui surplombe la mer et retournons à la plage del Bollullo où nous sommes obligés de nous garer dans le parking (car c’est le week-end). La baignade est aujourd’hui impossible car les forts courants projettent des galets.

Jour 9 :

Après un petit-déjeuner sur la terrasse, nous prenons la route en direction de la forêt d’Anaga.

Nous quittons la TF-5 à hauteur de la ville de Sauzal, intéressante pour son église et sa mairie, et continuons notre chemin en direction de Bajamar par la TF-16 puis la TF-13. Nous n’avons pas trouvé l’église de Santa Catalina à Tacoronte, marquée dans les guides touristiques et avons poursuivi notre route. Nous admirons ensuite les piscines naturelles de Bajamar et Punta del Hidalgo mais ne tentons pas la baignade compte-tenu du vent. Nous rattrapons la TF-12 par la TF-13 et nous arrêtons admirer les très beaux points de vue vers le Teide et Taganana. L’arrêt au centre des visiteurs de Cruz del Carmen est sans intérêt (aucun conseil donné, plans des randonnées uniquement vendus…). Après un pique-nique les pieds dans le vide et le regard vers la baie de San Andrès, nous entamons la randonnée de la forêt d’Anaga – circuit du Chinobre (randonnée n°43 du guide ROTHER – durée 2h00 / aucune difficulté – penser à surveiller les enfants à l’aller car le chemin longe la crête) qui part de la TF-123 (route sinueuse et étroite en direction de Taganana). Après une quarantaine de minutes de marche sur la crête la tête dans la brume, nous arrivons au magnifique point de vue du Cabezo del Tejo. La vue y est vraiment impressionnante. Le retour s’effectue par un large chemin et ne présente aucune difficulté. Nous descendons ensuite nous rafraîchir à la plage de las Teresitas où le vent rend la baignade et la bronzette désagréables. Fatigués par la route sinueuse, nous rentrons à présent nous reposer.

Jour 10 :

Nos deux dernières journées sont placées sous le signe de la détente et de la préparation du retour.

Nous commençons par quelques achats de souvenirs dans les boutiques du centre ville puis nous nous posons sur la plage de Martianez pour nous reposer sous un soleil couvert.

Après déjeuner, nous retournons à la plage calme del Bollullo où la baignade est aujourd’hui plus agréable.

En soirée, nous dînons chez « Casa Pache » (calle verdad), trouvé sur Trip Advisor. A notre arrivée, plusieurs Allemands confirment notre choix. Nous commandons un poisson/frites/salade et un calamars/frites : la salade est quasi inexistante dans l’assiette et les calamars et les frites sont très gras. En dessert, nous optons pour un gâteau aux pommes et un à la pêche appréciables. Le cadre est sympathique, la serveuse aussi et les prix très corrects.

Jour 11 :

Nous retournons nous prélasser sous le soleil à la plage de Martianez, qui a l’avantage d’être à 5 minutes à pied de notre location. Après déjeuner, nous prenons la direction de l’aéroport Sud que nous atteignons en 1h30 où nous restituons les clés de la voiture.

NOS REGRETS :

  • Ne pas avoir vu de marchés locaux. D’après les guides touristiques, le marché de Nuestra Senora de Africa est à voir.
  • Ne pas être montés au sommet du pic du Teide (au-delà du téléphérique). Un permis étant en effet nécessaire pour y accéder. Le site https://www.reservasparquesnacionales.es/real/ParquesNac/index.aspx permet d’obtenir son permis mais seuls 150 permis sont délivrés quotidiennement. Aux fins d’un obtenir un, nous vous conseillons de le réserver 2 mois avant votre séjour. En effet, nous nous y sommes pris tardivement et tous les permis étaient déjà réservés. Il faut savoir que les agences locales ont la possibilité d’en réserver 10 par jour et revendent des excursions à prix d’or !
  • Ne pas avoir visité le tunnel volcanique d’Icod de los Vinos.
  • Ne pas avoir fait la randonnée del Barranco del Infierno (fermé depuis 2009 suite aux décès de randonneurs liés à des éboulements de pierres). 

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